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Congrès FNPPSF 2012
Rapport Moral et
d’Activité 2011
Dix ans déjà…
Voilà près de dix ans que j’ai l’honneur de présider notre fédération.
Je tiens à vous remercier pour la confiance que vous m’avez témoignée durant
toutes ces années. Que de chemin parcouru depuis 2002 ? Les pressions
administratives au niveau national comme au niveau européen n’ont pas manqué et
tendent à se multiplier. Il nous aura fallu beaucoup d’enthousiasme et
d’abnégation pour s’opposer aux attaques permanentes auxquelles nous sommes
confrontés. Que serait aujourd’hui la plaisance et la pêche de loisir en mer
sans les actions menées par notre fédération en collaboration avec les autres
fédérations représentatives ?
Défendre nos acquis…
Malgré les difficultés, nous avons su résister, mieux encore, nous
avons acquis une crédibilité indéniable. Le combat pour asseoir définitivement
nos valeurs et nous faire mieux reconnaître devient de plus en plus âpre et va
nécessiter encore plus d’efforts et de vigilance, plus d’implication et de
cohésion de la part de l’ensemble des plaisanciers, de ceux qui nous ont déjà
rejoints mais aussi de tous les autres… Tous ces acquis doivent être défendus
et améliorés.
Notre congrès 2012…
Notre congrès 2012 doit avant tout être celui de la continuité. Il
s’agit, comme vous le savez, d’un congrès électif au cours duquel le Comité
Directeur sera renouvelé. J’espère que nous saurons trouver ensemble les
solutions pour poursuivre nos actions dans la sérénité et faire valoir le bien
fondé de nos orientations actuelles et futures.
Importance confirmée de notre
activité…
Je voudrais aussi souligner, une nouvelle fois l’importance de la
plaisance et la pêche de loisir en mer pour notre pays. La France, rappelons-le, possède la deuxième zone économique exclusive
du monde par son importance, juste derrière les Etats-Unis. Notre poids
économique de près de deux milliards d’euros par an génère un nombre
considérable d’emplois. Nous devons plus que jamais communiquer sur ce sujet
notamment auprès des élus et des institutionnels.
Le millefeuille environnemental…
Dans le cadre des Aires Marines Protégées (AMP), les
outils environnementaux prolifèrent et dégénèrent ! Les préfets
eux-même reconnaissent qu’il est difficile de travailler efficacement dans cet
imbroglio de structures : comité de façade, « Natura 2000 », «
Natura 2000 Mer », parcs marins, réserves naturelles et autres PNR. Chaque
semaine le mille-feuille environnemental s’enrichit. En cette période de crise
où tout le monde souffre, ce gaspillage est devenu proprement intolérable. La redondance
des structures en place devient scandaleuse et ridicule. Ceux qui nous dirigent
cherchent à juste de titre à faire des économies et à diminuer les dépenses de
l’Etat. Qu’ils méditent ces quelques lignes et qu’ils prennent rapidement les
mesures appropriées !
Une plus juste représentation
de notre activité…
Nous continuons d’exiger une plus juste
représentation de notre activité et, pour tous les parcs marins existants ou à
venir, le maintien du libre exercice d’une pêche de loisir éco-responsable dans
le cadre d’une réglementation nationale cohérente sans spécificités locales non
justifiées.
Le respect de l’environnement
nous concerne tous…
Certaines ONG, heureusement peu nombreuses et très
minoritaires, se livrent à des attaques sans véritable fondement à l’encontre
de notre activité. Réagissons et condamnons avec détermination ces attitudes
excessives et irresponsables. Les plaisanciers sont des sentinelles et ce
qu’ils observent régulièrement ces dernières années à de quoi inquiéter :
marées noires et marées vertes, rejets de boues toxiques en mer, risques
biologiques. Nous sommes les témoins permanents de ces infractions encouragées
parfois par le laxisme bienveillant de l’Etat. Personne n’a le monopole de
l’environnement et surtout pas ceux qui en ont fait leurs choux gras ! Les
véritables défenseurs de l’environnement, c’est nous !
La reconquête de l’eau…
Depuis plusieurs années, la reconquête de l’eau et
la propreté des ports font partie de nos principales préoccupations. Il est
possible de faire beaucoup mieux à condition que l’ensemble des acteurs
concernés accepte de travailler ensemble. Il s’agit d’une véritable cause
nationale voire planétaire.
Les aires de carénages…
Nous préférons les aires de carénage aménagées à
partir des aires existantes plutôt que des solutions lourdes et onéreuses
nécessitant le grutage et la mise au sec des bateaux.
Les rejets en mer…
Concernant les rejets des boues en mer, la position
de la FNPPSF demeure inchangée : p[R1]as de rejets de boues toxiques en mer. Les contrôles réguliers visant à
s’assurer de l’absence de toxicité dans les produits rejetés doivent se faire
dans la plus grande transparence conformément à la loi. Les boues non toxiques
ne doivent être rejetées n’importe où et n’importe comment. Ces rejets doivent
faire l’objet d’une étude d’impact sérieuse et transparente.
Les fermes aquacoles…
Les dégâts causés par les fermes aquacoles se
révèlent aujourd’hui au grand jour comme les dégâts collatéraux liés à la pêche
minotière qui risquent de mettre en péril l’équilibre de la chaîne alimentaire.
L’élevage intensif de poisson en mer n’est assurément pas une solution
d’avenir. Il pourrait même être à la source d’importants déséquilibres
environnementaux à l’échelle de la planète.
Les récifs artificiels…
Nous souhaitons plutôt, comme cela se
fait dans bien d’autres pays, une mise de place intensive de récifs
artificiels, ces grands oubliés du Grenelle ! Un alevinage à partir de
souches naturelles dans ces milieux protégés
pourrait constituer une solution propre et durable pour les années à venir.
Nous demandons que ce dossier soit réexaminé au plus vite. Les récifs
artificiels sont une vraie solution durable pour la protection de la ressource
et le maintien des écosystèmes. De nombreux pays ont déjà largement investi
dans ce sens, la France curieusement reste à la traîne. Cette démarche est
devenue une vraie priorité.
Et beaucoup d’autres
préoccupations…
Aux nombreux sujets déjà pris en compte par la
commission environnement, viennent s’en ajouter d’autres tout aussi
importants : la déconstruction des bateaux, les énergies renouvelables
(éoliennes et hydroliennes mais aussi les piles à combustible), les évolutions
techniques des produits de carénage et les aménagements des ports, la sensibilisation
des usagers aux bonnes pratiques, les boues et leur traitement, la présence de
métaux lourds et de PCB dans la chair des poissons… C’est aujourd’hui qu’il
faut agir si nous voulons préserver l’avenir de nos enfants et de petits
enfants ?
Nos actions de
sensibilisation…
Depuis de nombreuses années, nous incitons
régulièrement nos adhérents mais aussi tous les usagers de la mer au respect
des bonnes pratiques dans tous les domaines : environnement, protection de
la ressource, sécurité, comportement vis à vis d’autrui…. La diffusion de notre
guide des bonnes pratiques se poursuit sur l’ensemble du littoral. Rappelons
enfin qu’en matière d’environnement, la plaisance joue un rôle d’excellence et
pollue très peu et de moins en moins sans oublier qu’une grande partie (plus de
80%) des pollutions marines sont d’origine terrestre !
En résumé…
Non aux mesures excessives et aux
sectarismes,
non aux sanctuaires,
oui à une écologie raisonnée intégrant
les activités humaines et les pratiques traditionnelles.
Oui aux récifs artificiels et aux
alevinages sur ces récifs.
Les premiers défenseurs de
l’environnement, c’est nous !
La charte d’engagement pour
une pêche de loisir en mer éco-responsable…
La charte d’engagement pour une pêche de loisir éco-responsable a été
signée le 07 juillet 2010. Les différents groupes de travail ont été mis en
place avec beaucoup de difficultés liées essentiellement aux lenteurs
administratives et aux rivalités interministérielles. Sous l’égide du CSNPSN,
les travaux ont pu se dérouler dans la sérénité malgré l’attitude résolument
négative des représentants des pêcheurs professionnels.
Lutte contre le
braconnage…
La coupe de la nageoire pour les poissons à forte valeur marchande est
désormais en place. Nous pouvons regretter la présence du maquereau dans cette
liste et dénoncer le manque d’objectivité et de concertation de la DPMA sur ce
dossier.
La déclaration gratuite…
La déclaration gratuite sera, elle aussi, en place en 2012. Facultative
dans un premier temps, elle devrait être obligatoire à terme. Cette
disposition, dans la mesure où elle permet à chaque pêcheur de s’informer sur
la réglementation et sur les bonnes pratiques, nous semble une mesure
intéressante. Son caractère facultatif nous incite à émettre de sérieux doutes
sur son application dans l’immédiat. Notre position est très claire à ce
sujet : Si la déclaration a une utilité reconnue, alors elle doit être
obligatoire pour tous les pêcheurs. Son caractère temporairement facultatif est
stupide et dangereux.
La protection de la
ressource…
En ce qui concerne la ressource, les cinq fédérations signataires de la
charte se sont clairement prononcées pour une augmentation significative des
tailles et une interdiction des pêches intensives sur les frayères auxquelles
il convient d’ajouter la création d’un label spécifique visant à limiter la
pêche de certains poissons comme le bar et la dorade aux pêches non intensives
pratiquées par les amateurs comme les professionnels.
Les choses avancent, rien
n’est définitivement acquis…
Rien n’est vraiment est acquis, ce serait même une grave erreur que de
se laisser aller à un quelconque optimisme. Nous ne sommes pas seuls. Les cinq
fédérations signataires de la charte sont bien conscientes des menaces
encourues et sont bien décidées à s’opposer ensemble à la mise en place de
toutes autres mesures que celles contenues présentement dans la charte.
Nos amis plaisanciers
européens…
Depuis
quelques années, nous sommes membres de l’EAA. Cet organisme qui regroupe
l’ensemble des pêcheurs européens nous représente auprès des institutions
européennes. Le sous-groupe Mer a besoin d’être renforcé. La présidence
allemande actuelle n’est évidemment pas un facteur favorable. Nous allons
proposer la mise en place d’une présidence tournante lors de la prochaine
assemblée générale. Nous souhaitons établir ensemble une plate-forme de
propositions communes. Pourquoi ne pas envisager dans un proche avenir des
règles valables pour tous les pêcheurs de loisir européens ? Il reste
évidemment encore beaucoup à faire ! Nous devons être une force de
proposition pour préserver l’existence même des espèces aujourd’hui menacées.
Un article mal rédigé…
L’article 3bis du décret 1317 du 06 septembre 2007 sur la pêche de loisir
concernant les engins de relevage, a donné lieu à des interprétations
discutables et outrancières. Nous demandons depuis plusieurs années une
rédaction plus claire et plus adaptée à nos usages de manière à éviter les
verbalisations abusives constatées dans quelques quartiers maritimes.
Un article d’un autre
temps…
Nous ne pouvons être considérés comme une activité secondaire à la
solde d’une autre activité professionnelle aux pratiques et aux intérêts très
différents. Nous réclamons la suppression de l’article 2 du décret n°90-618 du 11 juillet 1990.
Cette demande reste plus que jamais une de nos
principales priorités !
Interdire les pêches
intensives sur les frayères…
Le Grenelle de la Mer a retenu le principe du repos biologique.
Cette dénomination prête à confusion. Nous préférons, pour notre part, parler
de limitation voire d’interdiction des pêches intensives sur les frayères.
Aucune mesure significative n’a été mise en place contrairement aux engagements
pris. Les dispositions arrêtées unilatéralement par les pêcheurs professionnels
ne peuvent en aucun cas constituer une réponse satisfaisante aux massacres qui
se perpétuent et que nous continuons de dénoncer. Nous constatons avec
satisfaction l’évolution d’Ifremer sur ce problème. Cela nous donne quelques
raisons d’espérer…
La pêche de loisir du thon
rouge…
Les pêcheurs de loisir français sont victimes d’un système injuste et discriminatoire. Ils demandent la suppression du système de bagues et l’harmonisation sur les autres pays européens.
Un poids économique
considérable…
Nous sommes près de 3 millions à pratiquer la pêche de loisir en mer sous toutes ses formes. Notre prélèvement, toutes espèces confondues, est dérisoire : moins de 2% des prélèvements opérés par les pêcheries professionnelles. Pour quelques espèces emblématiques, ce prélèvement peut s’avérer significatif. Cela justifie pleinement la mise en place d’un label spécifique réservant ces espèces aux pêches non intensives amateurs et professionnelles. En effet, la pêche récréative en mer est et restera dans les années à venir une acticité très importante pour toute une filière économique actuellement en difficulté !
Au-delà de ces chiffres, se cachent de véritables enjeux sociologiques
et économiques. Il est, par exemple, intéressant de remarquer qu’un bar pris en
pêche récréative génère 10 à 50 fois plus d’emplois que le même poisson pris au
chalut… De simples constatations qui donnent à réfléchir et qui battent en
brèche bien des idées reçues. 100 places de port occupées génèrent 10 emplois
répartis sur l’ensemble de la filière nautique. Des dizaines de milliers
d’emplois se trouvent ainsi pérennisés.
Un poids sociologique trop
souvent ignoré…
Que dire aussi de notre impact sociologique ? La plaisance et la
pêche en mer sont par nature des activités de loisir familiales et
intergénérationnelles. Elles constituent de véritables antidotes contre la
sinistrose, la déprime et le pessimisme autant de maux qui rongent notre
société ! N’accordez aucun crédit
aux gesticulations outrancières de certaines ONG. Soyez fiers d’emmener vos
enfants et vos petits enfants à la pêche et de partager avec eux ces moments
intenses de communion avec la nature.
Une structure ministérielle
inadaptée aux problématiques maritimes
Ces aspects ne sont pas suffisamment pris en compte par ceux qui nous
gouvernent. Que peut-on attendre d’une structure ministérielle comme la DPMA,
inféodée aux pêcheurs professionnels et qui refuse de prendre en compte toutes
les retombées positives de notre activité au simple fait qu’elles concernent
d’autres ministères. Nous dénonçons cette situation aberrante depuis des années
et réclamons la mise en place d’une véritable structure ministérielle de la mer
susceptible de prendre en compte notre activité dans sa globalité.
Des questions aux
candidats…
Il est grand temps que les responsables politiques prennent des
initiatives susceptibles de pallier les carences actuelles. Nous observerons
avec beaucoup d’attention les réponses aux questions que nous avons posées aux
candidats à l’élection présidentielle. Elles vous seront bien sûr communiquées
de manière à vous permettre de vous déterminer en toute sérénité.
En résumé…
Oui à un nouvel équilibre
entre pêche professionnelle et pêche récréative s’appuyant sur le partage et la
concertation
Oui, à la suppression de
l’article 2 du décret N° 90-618.
Oui, à la mise en place de
tailles minimales biologiquement convenables et appliquées à tous.
Non aux pêches intensives
sur les frayères
Oui, aux pêches non intensives
respectueuses de la ressource de l’environnement.
Oui à la mise en place d’un
label spécifique réservant certaines espèces aux pêches non-intensives.
Oui à la mise en place d’une
pêche durable et maîtrisée.
Oui à une structure
ministérielle de la mer capable de gérer les problématiques maritimes dans leur globalité.
La D240 …
La D240 est aujourd’hui en place. Elle
a fait l’objet de quelques amendements mineurs et semble satisfaire une
majorité de plaisanciers. La simplification des textes et la responsabilisation
des chefs de bord constituent une véritable avancée… Nous souhaiterions
toutefois que la dispense des fumigènes et des fusées parachutes accordée aux
bateaux disposant d’une VHF ASN couplée à un GPS soit étendue à tous types de
VHF.
VHF…
Nos demandes répétées concernant la VHF ont enfin
abouti. Plus rien ne s’oppose aujourd’hui à une plus large généralisation de
son usage pour une meilleure sécurité de tous. La mise en place de la « météo en boucle » sur l’ensemble du
littoral se poursuit. La généralisation de ce service tant attendu par les
plaisanciers devrait être effective en 2012. A suivre…
Destruction des engins
pyrotechniques périmés…
Un vrai serpent de mer que j’ose à peine évoquer tant la situation est
ridicule. Incroyable ce pays où l’on est incapable de résoudre un problème
certes délicat mais essentiel pour la sécurité des usagers que nous
sommes Nous renouvelons notre demande, déjà exprimée par trois fois
auprès du CSNPSN, de rouvrir ce dossier qui nous embarrasse depuis de si
nombreuses années. Il est grand temps de mettre un terme à cette grotesque
situation, indigne d’un pays dit développé !
Vêtement à Flottabilité
Intégrée…
L’arrivée sur le marché de
ces nouveaux équipements autorise leur port en toutes circonstances. En
collaboration avec la SNSM, nous allons poursuivre et intensifier notre
campagne de sensibilisation sur ce sujet en 2012.
Partenariat SNSM
Notre partenariat avec la SNSM se confirme et s’étoffe d’année en
année. Après l’échange d’information sur nos revues respectives, nous avons
prévu de mettre en place sur chaque façade un événement phare autour du thème
de la sécurité impliquant les acteurs locaux et nationaux.
CLUPP et CLUPIPP
La FNPPSF s’attache toujours à la défense des
droits des plaisanciers en matière de gestion portuaire. Elle réclame avant
tout le respect des textes en vigueur et une généralisation de la création de
CLUPP (Comité Local des Usagers Permanents su Port) conformément à la loi pour
toutes les infrastructures portuaires. Elle demande à ce que les plaisanciers
qui participent à la vie des ports puissent participer aux prises de décisions
qui les concernent.
Un indice très pénalisant pour
les usagers
L’indexation sur l’indice TP02 s’avère très pénalisante pour les
usagers. Nous sommes pourtant les principaux voire parfois les uniques
financeurs de ces infrastructures ! Cette situation n’est pas
acceptable.
Un manque chronique de places
et un niveau d’équipements insuffisant
Les demandes de place restent très nombreuses. Pourtant les projets de
création ou d’extension n’avancent pas. Quelques écolos extrémistes utilisent
les pires arguments pour arriver à leurs fins. Le dernier en date pourrait
faire croire à un canular mais ce n’est hélas pas le cas, jugez-en
plutôt : la population des
propriétaires ou futurs propriétaires de bateau et actuellement demandeurs de
place serait en moyenne assez âgée. Plutôt que de répondre à la demande, il
suffirait, selon eux, d’attendre !
De tels propos sont tout simplement scandaleux !
Nous notons toujours un très grand retard dans les équipements
portuaires, autant pour les récupérations des déchets que pour les aires de
carénage.
Nous tenons aussi à souligner le manque criant de cales de mise à
l’eau. Elles sont pourtant bien utiles et font partie intégrante de notre
patrimoine !
Le respect des textes
existants et leur amélioration
Une actualisation des textes du Code des Ports
Maritimes va s’avérer nécessaire dans un proche avenir, il contient par
endroits des incohérences, des erreurs et permet trop d’interprétations
abusives. La FNPPSF en collaboration avec les autres fédérations concernées
contribuera à la mise en cohérence des textes existants.
Une réelle participation des
usagers aux prises de décision
An nom de l’intérêt général, nous réclamons une réelle participation des usagers aux prises de décisions. Quelques gestionnaires avisés l’ont bien compris et dans ces ports, hélas peu nombreux, les relations entre usagers et gestionnaires sont bien meilleures !
Une croissance importante
depuis 2002
Les pêcheurs à pied et les pêcheurs du bord sont de plus en plus
nombreux à venir nous rejoindre. Nos orientations sont de plus en plus connues
et reconnues. Elles sont la raison même de notre réussite et de la croissance
que nous constatons depuis 2002. Il nous
faut poursuivre dans cette voie. Il reste évidemment beaucoup à faire
pour rassembler tous les plaisanciers et pêcheurs de loisir français et
européen.
Merci à tous
Cette réussite nous la devons à tous ceux qui ont contribué à la bonne
marche de notre fédération, à tous les présidents départementaux et régionaux,
à tous les responsables de commissions, à tous les membres du comité directeur
pour les efforts qu’ils ont bénévolement consentis, à tous les anonymes qui,
spontanément, ont pris leur bâton de pèlerin pour aller porter la bonne parole
sur les quais, sur les pontons et autres lieux de notre littoral.
Je tiens à vous en remercier très vivement et très sincèrement.
Une communication de plus en
plus performante
Comme vous l’avez sûrement remarqué, notre communication s’est
considérablement étoffée depuis quelques années… L’arrivée récente d’une
nouvelle collaboratrice va nous permettre de la rendre encore plus attractive.
Je note avec satisfaction le chemin parcouru et je mesure aussi tout le chemin
qui nous reste à faire pour asseoir notre crédibilité au niveau européen
notamment.
Une revue riche et
dynamique
Notre revue « Pêche
Plaisance » reste notre principal atout. Maintenant diffusée à près de 22000 exemplaires, elle a
atteint un niveau de qualité très satisfaisant. La lisibilité des textes et
l’ergonomie globale de la revue ont été améliorées. La diffusion aux élus et
aux autorités locales, aux institutionnels concernés, nous a permis de mieux
nous faire connaître et contribue grandement à améliorer notre crédibilité. Je
tiens à remercier publiquement tous ceux qui, de près ou de loin, contribuent à
l’élaboration de cette revue.
Un site riche en
informations
Notre site est complet et bien renseigné,
l’accès à l’information est facile et agréable. Sa présentation graphique reste
à améliorer de manière à le rendre plus dynamique et attrayant. Gaëlle et Muriel,
qui s’occupent déjà de la présentation visuelle de notre revue, proposeront
prochainement un nouveau graphisme plus adapté en s’inspirant de ce que nous
avons déjà fait dans « Pêche Plaisance ».
Un effort de sensibilisation
considérable
La diffusion du guide des bonnes pratiques se poursuit sur l’ensemble
de notre littoral. C’est aujourd’hui plus de 400000 guides qui ont été
distribués. Cet effort doit être poursuivi dans les années à venir. Il reste
encore des millions d’usagers à informer et à sensibiliser. Je compte sur les
responsables locaux et départementaux mais aussi sur vous tous pour faire les
démarches nécessaires et convaincre les pouvoirs publics mais aussi les
sponsors privés de l’intérêt majeur de cette opération dont l’objectif premier
est de favoriser l’émergence d’une plaisance et d’une pêche propres et
éco-responsables.
Une présence sur les grands
événements nautiques
Nous participons régulièrement à de nombreux événements tout au long de
l’année : salons, fête du nautisme, journées sécurité, forum,... Ces temps
forts sont pour nous l’occasion de
rappeler nos valeurs, nos droits et nos devoirs mais aussi d’établir
d’innombrables contacts.
Un contact régulier avec les
médias
Je tiens aussi à saluer les médias avec lesquels nous entretenons des
relations régulières et conviviales. Nous disposons aujourd’hui d’un fichier
régulièrement mis à jour. La diffusion des informations et des communiqués vers
l’ensemble des médias s’en trouve grandement facilitée : presse spécialisée
mais aussi généraliste, médias audio et vidéo, détaillants et fabricants
d’articles de pêche…
La nécessité de travailler
ensemble
Les cinq fédérations représentatives de la pêche de loisir
en mer ont signé en juillet 2010 la charte d’engagement pour une pêche de
loisir en mer. Présentes dans tous les groupes de travail et soucieuses de
défendre les intérêts de leurs
adhérents, elles ont aussi appris à travailler ensemble.
Cette attitude constructive semble avoir porté ses fruits et pourrait être étendue à d’autres domaines comme l’environnement et les infrastructures portuaires par exemple. Il convient avant d’envisager d’aller plus loin de réfléchir au cadre dans lequel cette démarche collective pourrait se formaliser. Cela ne doit pas se faire au détriment des spécificités propres à chacun d’entre nous mais les enjeux à venir nous conduisent à travailler ensemble si nous voulons réussir. La FNPPSF est prête à s’engager dans cette voie dans le respect et l’intérêt de tous.
Ensemble, communiquons sur
nos valeurs.
Oeuvrons pour une plaisance
et une pêche de loisir éco-responsables
Notre croissance se confirme, notre crédibilité
aussi !
C’est pour nous un très grand motif de satisfaction.
Merci à tous ceux qui ont contribué à cette réussite.
Nos positions sont cohérentes et pertinentes
Elles méritent d’être encore plus affinées, plus
argumentées…
Nous sommes présents dans les différentes
institutions au niveau national et européen…
Les clivages ministériels actuels ont montré leur limite.
Nous demandons la mise en place d’une véritable
structure ministérielle capable de gérer les problématiques maritimes dans leur
globalité.
Notre souci d’objectivité, de partage et de dialogue
reste plus que jamais notre ligne de
conduite.
La signature de la charte a permis aux cinq
fédérations signataires de travailler ensemble de façon solidaire.
Cette attitude constructive pourrait s’étendre à
d’autres domaines.
Pour donner encore plus de force à notre action,
pour faire valoir nos droits et nos valeurs, il est primordial de se
rassembler,
d’être plus nombreux et plus solidaires
au niveau français comme au niveau
européen…
Nous avons besoin de vous, besoin d’une fédération forte
qui vous représente et vous
défend !
Ensemble et seulement ensemble nous réussirons.
Merci à tous.
Jean Kiffer,
président de la FNPPSF et le Comité Directeur de la
FNPPSF
[R1]P