Si l’on en croit les textes
totalement ambigus et indignes d’une telle institution, le conseil des
ministres européens en charge de la pêche réuni le 16 décembre 2015 aurait
arrêté pour la zone située au-dessus du 48ième parallèle les mesures
suivantes : fermeture de la
pêche du bar du 1er janvier au 30 juin sauf pour les ligneurs et les
fileyeurs (fermeture en février et mars seulement). Pour le second semestre
limitation à 1 bar / jour pour la pêche de loisir et limitation mensuelle pour
tous les navires professionnels à 1 tonne par mois ( 1,3 tonne par mois pour
les ligneurs et fileyeurs). Ces mesures
décidées le 16 décembre 2015 et applicables au 1er janvier 2016 ont
été publiées au J.O de l’U.E le 28 janvier 2016 !
Nous avions proposé : la fermeture de
la pêche de décembre à avril pour tous, y compris les professionnels et sur
toutes les zones y compris celles situées en dessous du 48ième
parallèle, une limitation de capture de 3 bars par jour en attendant la mise en
place d’un quota mensuel avec suivi des prises plus adapté à notre activité.
La commission et le conseil des ministres
ont préféré légiférer en force sans tenir compte du poids économique
considérable de notre activité et de nos propositions constructives et
respectueuses de la ressource. Les mesures
aujourd’hui retenues sont inacceptables et vont avoir de graves conséquences
sur les filières halieutique et nautique. L’Europe et les pays qui ont accepté
et voté ces mesures en portent l’entière responsabilité. Nous allons tout faire
pour contester ces mesures dangereuses et incohérentes. Nous espérons que les
responsables français sauront nous accompagner pour maintenir une activité de
pêche de loisir durable qui n’est en aucun cas à l’origine de la diminution des
stocks aujourd’hui constatée !
Depuis plus de dix ans, nous
dénonçons les massacres perpétrés sur les frayères à bars à l’origine de la
situation actuelle. L’Europe jusqu’alors inactive décide subitement de mesures
radicales, injustes, incohérentes et dangereuses. Malgré tous nos efforts et
nos multiples interventions, la commission et les gouvernements des pays
européens sont restés sourds à nos propositions. Nous n’allons pas en rester
là ! J’appelle dès aujourd’hui tous les plaisanciers de France et d’Europe
à réagir et à se rassembler pour organiser le combat !
Communiqué
FNPPSF