51e congrès : synthèse commission pêche à pied

Pêche à pied

51e congrès : synthèse commission pêche à pied

51e congrès de la FNPP du 28 au 31 mars 2025 à Talmont-Saint-Hilaire (Vendée)

La réglementation de la pêche à pied dépend de chaque département ou région. De ce fait, les arrêtés qui sont pris par les préfets de région ne tiennent pas suffisamment compte des arrêtés voisins. C’est l’un des grands problèmes de la pêche à pied.

51e congrès : commission pêche à pied
Participants : Gilles Sauvegrain (85), Norbert Lelandais (50) ; Jean-Yves Crochet (85) ; Bernard Avoine (50) ; Jean-Yves Bossard (85).
Absent : Jean Lepigouchet, responsable de la commission (50).

L’harmonisation est un des objectifs de la charte signé en 2010 et qui devait être mise en œuvre.

Aussi, il est nécessaire d’harmoniser autant que faire se peut, les règles, et en particulier la description des engins de pêche en tenant compte toutefois des usages locaux.
Par ailleurs les espaces de pêche se réduisent de plus en plus, notamment en raison de l’augmentation des cultures marines de toutes sortes. Il n’est pas normal que les associations ne soient pas consultées lors de projets d’agrandissement ou d’installation de cultures marines ; les associations en accord avec les comités régionaux des pêches maritime et des élevages marins voire le CNPMEM (Comité national des pêches maritimes et élevages marins) seraient force de propositions pour définir les zones d’accès aux zones de pêche.
L’information faite par les services de l’État est globalement insuffisante. On peut constater sur leurs sites que les mises à jour ne sont pas toujours faites. Ce sont bien souvent la FNPP et les clubs locaux qui assurent cette information avec leurs propres outils dont s’inspirent largement les parcs marins, par exemple. Il est indispensable de généraliser les panneaux d’information aux accès à la mer.
Par ailleurs, on assiste ici et là, à la mise en place de zones de protection forte. Il n’est pas acceptable que ces zones et également les arrêtés de biotope, soient définis sans que soient consultées les instances locales et en particulier les associations de pêche en mer. Nous demandons à ce que l’obligation d’être systématiquement associés à ces projets soient officiellement généralisée.

Quelles sont nos demandes ?

  • Une extension des comités de suivi sur tous les départements littoraux.
  • Un affichage réglementaire généralisé et à jour aux accès à la mer pour l’information des pêcheurs à pied (inciter les communes à le faire en liaison avec l’OFB).
  • La mise en place d’une plateforme d’information permettant de connaître les règles en tous lieux.
  • Une harmonisation des règles de pêche à pied :
    • un quota par espèce et non toutes espèces confondues et en nombre d’individus quand cela est possible,
    • une distance à respecter et la même partout par rapport aux concessions conchylicoles.
  • L’abrogation des arrêtés obligeant au marquage de certaines espèces.
  • Un balisage suffisant des installations conchylicoles (normalement obligatoire) et nous disons STOP aux extensions des concessions conchylicoles, quand la capacité trophique du milieu est déjà à saturation.
  • Une obligation réelle et mise en pratique d’enlèvement des tables métalliques laissées sur place après l’arrêt de toute concession conchylicole, avec remise en état naturel de l’estran : trop de tables restent durablement à l’abandon provoquant de sérieux problèmes de sécurité.
  • Une révision des dates d’ouverture face à l’abondance constatée des pousse-pied, sur une période non discontinue, donc sans fermeture, du 15 sept. au 15 avril.
  • Concernant les réensemencements et autres actions pour la préservation de la ressource ; la commission ne s’oppose pas aux réensemencements à condition que cela profite à tout le monde, professionnels et récréatifs. Toutefois, se pose le problème du financement. Un groupe de travail local ou à plus grande échelle comprenant toutes les parties concernées, doit être constitué et soutenu par les Autorités.

La commission