
Pêche à pied. De nouvelles contraintes pour la pêche loisir en 2026 et 2027
Pornic
Plus de 400 adhérents sur les 1 500 que compte l’Association des pêcheurs à pied de la Côte de Jade (APPCJ) se sont réunis le samedi 8 mars dans la salle Joséphine Baker pour la 40e assemblée générale annuelle de cette association créée en 1985.
Présent à ce rendez-vous, Christophe Goumas, vice-président de la Fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer (FNPP), a évoqué les deux nouvelles contraintes auxquelles seront soumis prochainement tous les pratiquants de la pêche à pied de loisir, ceci quelle que soit leur pêche (nature et quantité). À savoir en 2026, la déclaration préalable, obligatoire et gratuite, des pêcheurs embarqués. Eten 2027, la déclaration préalable, elle aussi obligatoire et gratuite, des pêcheurs à pied.
Plutôt « réguler »
Landy Métriau, président de l’APPCJ, a pour sa part souligné l’existence d’autres menaces concernant la pêche à pied de loisir, contre lesquelles « il convient de rester vigilant ».
Cela est tout particulièrement le cas avec la stratégie nationale des aires protégées qui pourrait conduire à la création de Zones de protection fortes (ZPF) sur l’estran de La Bernerie compte tenu de la présence de récifs d’hermelles.
Également présent à cette assemblée générale, le député Jean-Michel Brard a fait part de son entrée dans le groupe d’étude chasse et pêche de loisirs de l’Assemblée Nationale, groupe au sein duquel il entend défendre les coutumes locales, ce qui selon lui passe « plutôt par la régulation que par la protection ».
Présidente du PETR (Pôle d’Équilibre Territorial et Rural) du Pays de Retz, Pascale Briand à quant à elle défendu « la pertinence d’un équilibre entre l’ensemble des activités du territoire » comme le propose l’APPCJ, équilibre qui contribue à faire vivre ce territoire.