Clohars-Carnoët : les pêcheurs plaisanciers veulent que les règles des zones de pêche soient revues
Les pêcheurs plaisanciers, réunis il y a peu, à Merrien, au-dessus du port, à Moëlan-sur-Mer (Finistère).
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Lors d’un rendez-vous récent, les pêcheurs plaisanciers de Clohars-Carnoët (Finistère) et des ports de Merrien et Brigneau, à Moëlan-sur-Mer (Finistère) ont évoqué le « cantonnement » : des zones de pêche délimitées en mer dans lesquelles la capture d’espèces marines est interdite ou limitée dans…

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Clohars-Carnoët : les pêcheurs plaisanciers veulent que les règles des zones de pêche soient revues

Lors d’un rendez-vous récent, les pêcheurs plaisanciers de Clohars-Carnoët (Finistère) et des ports de Merrien et Brigneau, à Moëlan-sur-Mer (Finistère) ont évoqué le « cantonnement » : des zones de pêche délimitées en mer dans lesquelles la capture d’espèces marines est interdite ou limitée dans le temps.

Les trois associations de plaisanciers de Clohars-Carnoët (Finistère), Merrien et Brigneau (Finistère) ont partagé, début août 2025, un pique-nique sur le port de Merrien.
C’est la première fois que les trois associations se réunissent pour partager un moment de convivialité. Le déplacement s’est fait en bateau pour certains. Les adhérents ont échangé autour de la pêche, mais les secrets de coin de pêche n’ont pas été révélés.
C’était aussi le moment d’évoquer la situation du « cantonnement, qui n’a toujours pas trouvé d’issue. Le cantonnement est une zone de pêche délimitée en mer dans laquelle la capture de certaines espèces marines est interdite ou limitée dans le temps et réservée à des engins et navires de pêche spécifiques. Les raisons évoquées par l’administration, à savoir la sauvegarde de la langouste rouge, n’ont pas convaincu les plaisanciers. Les articles de journaux retrouvés par un adhérent font part de l’arrêté de 1966, mis en place à la demande des pêcheurs professionnels, qui, à l’époque, étaient nombreux. La plaisance émergeait et les plongeurs sous-marins devenaient de plus en plus nombreux. Aujourd’hui le nombre de pêchers professionnels est malheureusement en baisse », disent les pêcheurs plaisanciers.

Les raisons évoquées par l’administration sont « sans fondement. Il y a manifestement un manque de clarté et chaque adhérent a pu donner ses arguments et discuter de cette problématique. Le sujet n’est pas clos et la suite à donner à ce dossier a été évoquée. »
Les associations de Clohars-Carnoët et de Brigneau sont moins impactées certes. Mais elles restent solidaires de celle de Merrien, dont les adhérents subissent de plein fouet la situation.
Durant de nombreuses décennies, l’arrêté en question n’a jamais été mis en application, entraînant l’incompréhension des plaisanciers. « Nous attendons de l’administration qu’elle entame un dialogue pour trouver une solution. Les associations sont aussi en attente du rapport d’Ifremer et souhaitent que l’administration nous donne un délai pour nous remettre ses conclusions. »

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