Bretignolles-s/Mer APPBM : les pêcheurs-plaisanciers, acteurs phare du site de la Normandelière
Michel Tétart, président de l’association.
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Présidée par Michel Tétart, cette réunion a eu lieu dans les locaux municipaux de la Normandelière en présence de l’adjoint aux associations José Parets. L‘APPBM accueillait également Pablo Planchot, stagiaire étudiant, qui travaille actuellement sur la pêche et ses structures dans un domaine situé…

Les Sables - Vendée Journal

Bretignolles-s/Mer APPBM : les pêcheurs-plaisanciers, acteurs phare du site de la Normandelière

Présidée par Michel Tétart, cette réunion a eu lieu dans les locaux municipaux de la Normandelière en présence de l’adjoint aux associations José Parets.
L‘APPBM accueillait également Pablo Planchot, stagiaire étudiant, qui travaille actuellement sur la pêche et ses structures dans un domaine situé entre L’Île-d’Yeu et le continent. Le rendu de ses travaux sera évoqué à Brétignolles-sur-Mer le 27 août prochain.
L’association compte à ce jour 43 adhérents et pourrait augmenter ce nombre avec l’idée d’intégrer désormais les kayakistes qui le souhaitent. Elle continue d’être l’un des marqueurs de la Normandelière avec l’école de voile et le club nautique. Les trois entités travaillent en symbiose.
Le rapport moral a évoqué les zones de pêche et leurs restrictions. Il est actuellement impossible de pratiquer l’activité autour du chantier éolien en cours vers L’Île-d’Yeu. La pêche au thon rouge est également restreinte.
Du côté des animations, celles habituellement organisées l’été sont reconduites cette année, les apéritifs dansants dont le prochain est programmé le 8 août à 17 h 30 sur le parvis de la Normandelière. Les sorties en mer sont également au planning de l’été. À ce propos, Michel Tétart précise qu’il n’est pas nécessaire de posséder un bateau pour être adhérent. Le partage des navigations est toujours possible « d’autant qu’il est recommandé de ne jamais sortir seul afin de réduire les risques ».
C’est encore l’association qui prend en charge, en accord avec la municipalité, le remorquage des embarcations pour les mises à l’eau et leur retour. Elle en assume également les frais : « C’est un service simple et sécurisant pour les usagers. »
Le rapport financier a quant à lui fait état de comptes très satisfaisants.

Autorisation de mise à l’eau jusqu’en 2029

« Le préfet maritime nous autorise la mise à l’eau sur site jusqu’en 2029, ensuite nous ne savons pas… » José Parets a évoqué dans son intervention l’incertitude suite au jugement qui a classé récemment la Normandelière en site naturel remarquable, ce qui laisse une marge très restreinte d’aménagements possibles.
Michel Tétart le constate : « Aujourd’hui, la situation est bloquée. Nous ne savons pas si la municipalité fera le choix d’aller ou non au Conseil d’État, elle a jusqu’au 5 août pour le faire. Si oui, c’est une procédure qui s’engage pour une durée de trois à cinq ans… »