Communiqué CML à l’attention de : « Le Marin/Ouest France »
Nous avons pris connaissance avec intérêt de l’organisation des prochaines assises de la pêche à Boulogne-sur-Mer. Cet événement constitue, à juste titre, un moment majeur de réflexion collective sur l’avenir des activités halieutiques et maritimes.
Toutefois, nous regrettons vivement que la Confédération Mer et Liberté n’ait pas été invitée à prendre part à ces échanges.
En effet, si la pêche de loisir est régulièrement évoquée comme exerçant un poids significatif sur la ressource – notamment sur des espèces phares telles que le bar ou le lieu – il paraît logique et indispensable que ses représentants soient présents dans ces enceintes de dialogue et de décision.
La pêche récréative ne saurait être réduite à cet aspect de prédation qui malgré ses détracteurs est absolument marginal. Toutefois, elle pèse au quotidien dans la vie de la Nation et des territoires côtiers :
• sur le plan socio-économique, elle représente un secteur à fort impact direct et indirect, en lien avec la plaisance, le nautisme, le tourisme littoral et l’économie côtière. Elle représente tout de même plusieurs milliards d’euros.
• sur le plan social, elle regroupe des centaines de milliers de pratiquants en France, constituant un véritable mouvement populaire, vecteur de lien social et intergénérationnel.
• sur le plan environnemental, la mobilisation des pêcheurs de loisir en faveur de la préservation des milieux marins et de pratiques responsables leur confère un rôle clé dans la transition écologique et la durabilité des usages.
C’est pourquoi nous demandons ardemment que la Confédération Mer et Liberté soit pleinement associée aux travaux des assises de la pêche. Notre contribution, fondée sur une approche constructive et équilibrée, vise à enrichir le débat au bénéfice de l’ensemble des usagers de la mer, de la ressource et des territoires côtiers.
